dimanche 23 octobre 2011

Leonardo DiCaprio a la classe, mannequins!

Une de perdue, une de retrouvée. Et même deux! Mais pas n'importe lesquelles. A 37 ans Leonardo DiCaprio ne fréquente que des canons. Sans port d'arme. Des actrices ou des top-modèles. Vivants phantasmes pour pauvres mortels, ces vénus nature affichent leur réussite et un appétit pour les gagnants. Alyce Crawford et Kendal Schuler sont les dernières en date. Il fallait une paire pour oublier Blake Lively de «Gossip Girl», laquelle a trouvé l'épaule de l'acteur Ryan Reynolds pour se consoler. Au rang des Leo's Girl, elle succédait à l'Israélienne Bar Refaeli, recasée depuis avec son compatriote, le businessman David Fisher.

Tuer le mythe
Leonardo avait envisagé des fiançailles avec cette antépénultième beauté, une invitation au péché qui fait campagne pour des maillots de bains au soleil couchant. Dîners avec les futurs beaux-parents, bague au doigt, trois petits tours à vélo à Paris et puis s'en va. la romance a duré 5 ans. Avec sa figure baignée d'enfance, ses 77 millions de dollars en 2010 (source Forbes 2011), ses rôles préparés avec un soin maniaque, DiCaprio est un drôle de coco. «Un salopard chanceux», comme il aime à le dire. Né sous une bonne étoile, ce gars en quête de normalité tue le mythe en Birkenstock et marcel blanc. Pourtant, elles craquent toutes. Parce qu'il garde une part de mystère, possède un regard magnétique, aime les voyages, la culture, les virées en Italie, ne joue pas les mâles de synthèse comme le sympathique George Clooney auquel il pourrait succéder au titre d'éternel célibataire. Un risque. Calculé. Hollywood a inculqué à ses enfants la peur du vide. La mégapole du cinéma se méfie des âmes esseulées, ces chagrins errants. Ici, le solitaire est un loser. Derrière chaque rupture, il faut une conquête, une love affair. C'est bon pour le box-office.

Et puis, pourquoi bouder son plaisir? Lorsqu'on joue dans la cour des grands, qu'on est talentueux, riche, beau et célèbre, qu'on travaille avec Martin Scorsese et Clint Eastwood, on a le droit de ne pas sortir avec n'importe qui. Même si, parfois, on aime revenir à la réalité. En dehors des tournages - un remake de «Gatsby le Magnifique» avec Baz Luhrmann -, Leo disparaît derrière son sweatshirt à capuche. Ray-Ban sur le nez, le regard fixé sur l'écran de son BlackBerry, il balance du texto au kilomètre, partout, tout le temps. Il visite les ruines de Pompéi avec une cagoule ridicule, histoire de tromper sa notoriété. Ce gosse qui faisait des pubs pour Bubble Yum à 14 ans a goûté tôt à l'hystérie collective. Avec «Titanic», il a su rester à la surface. D'autres ont coulé à pic, incapables de se relever emportés par la drogue ou l'alcool. Pas lui. Un jour il se mariera, c'est promis. En attendant, il fait tomber les filles.

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