lundi 21 novembre 2011

Leonardo DiCaprio pourrait confronter Sean Penn

Deadline avance que Leonardo DiCaprio et Sean Penn seraient les acteurs rêvés pour le western d’Alejandro González Iñárritu (Babel), The Revenant. Par le passé, Christian Bale avait été pressenti pour le rôle principal, mais c’est maintenant Leonardo DiCaprio qui serait le premier choix du réalisateur pour incarner un homme laissé pour mort après avoir été attaqué par un ours et volé par deux individus. Cet homme reviendra se venger, et Penn serait un des deux voleurs qui l'ont laissé sans aide.

On espère commencer à tourner à l’automne 2012. Par ailleurs, Leonardo DiCaprio sera à l’affiche dès le 9 novembre dans J. Edgar, la nouvelle réalisation de Clint Eastwood qui met aussi en vedette Naomi Watts. L'acteur termine le tournage de The Great Gatsby avec Carey Mulligan. Ce film sortira le 25 décembre 2012. Quant à Sean Penn, il attend une date de sortie pour la comédie dramatique This Must Be the Place et tourne Gangster Squad avec Ryan Gosling et Emma Stone. Nous en verrons le résultat le 19 octobre 2012.

dimanche 20 novembre 2011

Leonardo DiCaprio : un homme qui vaut 3 milliards ?

Bryan Singer, qui fut l'un des talents les plus prometteurs d'Hollywood, n'a pas vraiment comblé nos aspirations. Alors qu'il achève la production de Jack et le tueur de géants, il se tourne vers de nouveaux projets et notamment l'adaptation de la série L'homme qui valait trois milliards, avec ... Leonardo DiCaprio !

Lorsque l'on découvrit le film Usual Suspects en 1995, on se dit qu'on tenait avec Bryan Singer un talent inestimable. Pourtant, 16 ans plus tard, son bilan n'est pas si brillant : deux opus de la franchise X-Men, un Superman raté et un film avec Tom Cruise, Walkyrie, certes mésestimé mais tout de même pas transcendant. Son film à venir, Jack et le tueur de géants, ne nous emballe pas davantage mais, depuis quelques mois, le réalisateur semble cultiver un goût pour les séries oldschool, et après s'être attaché à l'adaptation cinématographique de Battlestar Galactica, il aurait jeté son dévolu sur L'homme qui valait trois milliards...

Les studios Universal et compagnie des frères Weinstein se seraient associés pour lancer la production de cette adaptation. Le projet avait déjà été évoqué en 2004 avec la compagnie Dimension Films aux commandes, Todd Phillips à réalisation et Jim Carrey dans le rôle titre ! Projet avorté.

L'homme qui valait trois milliards (The Six Millions Dollar Man en anglais - eh oui il coûtait moins cher aux USA!) est une série américaine, adaptée du roman Cyborg de Martin Caidin, en 103 épisodes de 47 ou 90 min (5 saisons) diffusée de mars 1973 à mars 1978 sur ABC et à partir de janvier 1975 sur TF1. Elle rencontra un succès immense et permis à Lee Majors de connaître la célébrité. La série débutait avec le crash d'un prototype d'avion stratosphérique piloté par Steve Austin, un astronaute de la NASA. Cassé de partout, tout juste vivant, il se retrouvait alors sujet d'un projet gouvernemental de mise au point d'agents "cyborgs" à 6 millions de dollars pièce (3 milliards en France). Rudy Wells est convaincu par Oliver Spencer, le responsable du projet, de faire de Steve Austin le cobaye de l'expérience. Grâce aux techniques nouvelles de la bio-ionique, on remplace ses membres et organes détruits : le bras droit, les deux jambes et l'œil gauche. Il devient agent de l'OSI (Office of Scientific Intelligence), sous la responsabilité d’Oscar Goldman, et mène pour son compte les missions les plus périlleuses. Dans certaines d'entre elles il croise des extraterrestres, des robots, et même son double...

Une partie des scénaristes ayant oeuvré sur Jack et le tueur de géants (Christopher McQuarrie, Darren Lemke, Dave Dobkin, Dan Studney et Mark Bomback) pourraient prendre en mains l'adaptation de la série. Mais la big big info c'est que l'homme que Steve Austin aurait déjà un visage, celui de Leonardo DiCaprio, ardemment courtisé par Bryan Singer et les frères Weinstein. Il se trouve qu'après Django Unchained de Tarantino, Leonardo DiCaprio n'a rien de fixé, il pourrait donc se faire ce petit plaisir et on trouve que c'est une bonne idée.

dimanche 13 novembre 2011

Leonardo DiCaprio remarquable dans J. Edgar

J. Edgar, le nouveau long métrage de Clint Eastwood prouve, une fois de plus et hors de tout doute, que Leonardo DiCaprio mérite un Oscar. J. Edgar, c’est 50 ans de la vie de J. Edgar Hoover, fondateur et premier patron du FBI de 1935 à sa mort, en 1972. Remarquablement incarné par Leonardo DiCaprio, au jeu nettement beaucoup plus fin que dans L’aviateur, l’homme est montré dans sa vie professionnelle et son intimité. Côté travail, cet anticommuniste montre dès sa jeunesse des signes de paranoïa et ne s’entoure que de gens en qui il a confiance: sa secrétaire Helen Gandy (Naomi Watts) et son ami/amoureux/second Clyde Tolson (Armie Hammer qui interprétait les frères Winklevoss dans Le réseau social).

Sa mère (Judi Dench, toujours aussi juste) l’entoure d’attentions un peu étouffantes et est présentée comme la main de fer, persuadée de la grandeur de son fils («Tu seras l’homme le plus puissant du pays», lui répète-t-elle quand J. Edgar est petit). Alors que l’homme demeure, à ce jour, controversé et entouré d’une aura de mystère, due en partie au contenu, toujours inconnu, de ses fameux dossiers secrets détruits après sa mort, le scénariste Dustin Lance Black (Milk) propose une vision en demi-teintes de Hoover. À part sa méfiance innée, son anticommunisme primaire et son sens du devoir patriotique, ce goût du pouvoir suprême - car dans l’ombre - que lui soupçonnent les historiens est passé sous silence. Son homosexualité est présentée, elle aussi, discrètement. Même si J. Edgar et Clyde partagent une intimité évidente, rien n’est avancé sur une relation sexuelle.

Lors de la conférence de presse de présentation du long métrage qui s’est tenue la semaine dernière à Los Angeles, Leonardo DiCaprio expliquait : «Hoover voulait défendre les principes fondamentaux de la démocratie dans notre pays, mais quand le mouvement des droits civils a fait son apparition, il y a vu une révolte populaire. Il ne s’est jamais adapté à notre pays et il est resté au pouvoir bien trop longtemps.»

Cet aspect est remarquablement bien détaillé et on sent un Hoover dépassé par l’arrivée des Kennedy à la Maison-Blanche et par les discours de Martin Luther King Jr. Malheureusement, et pour des raisons évidentes, le scénario de Dustin Lance Black prend quelques raccourcis, suggère plutôt que de dire et, de ce fait, finit par lasser le spectateur qui a l’impression d’assister aux mêmes événements au fil des ans.

C’est la seule faiblesse de ce J. Edgar. Clint Eastwood maîtrise parfaitement l’art de la caméra, ses cadrages sont impeccables. Leonardo DiCaprio, Naomi Watts, Judi Dench et Armie Hammer forment un quatuor parfait. L’équipe du maquillage a réalisé des prouesses en vieillissant tous les protagonistes de manière si impressionnantes que Clint Eastwood peut aisément se permettre de filmer en gros plan. On prévoit, sans grand risque de se tromper, que cet Eastwood-là ne sera pas boudé par l’AMPAS lors de la prochaine cérémonie des Oscars. Car, si c’est le cas, les membres de l’Academy perdraient toute crédibilité.